Luke Liu, ou la beauté de Taïwan
En roulant à travers le monde, je rencontre nécessairement des gens à tous les jours. Certains deviennent rapidement des amis avec lesquels je garde contact même après de tristes au revoirs. Luke Liu était l'un de ces amis.
J’ai rencontré Luke dans les montagnes de Taïwan, en route vers le mont Wuling. On le voit d’ailleurs, rieur, à partir de 2min30 dans cette vidéo sur ma longue montée. Lui-même a ensuite produit cette vidéo, où il écrit sur moi en mandarin :
Un auteur de voyage du Canada,
Qui n’a que son seul vélo chargé avec tous ses bagages,
A laissé ses empreintes de pas dans des dizaines de pays.
Cette fois, il se rend à Taïwan,
Toujours seul dans un autre pays étrange,
Pour rouler dans la belle Taroko.
Sur une seule voie qui mène à Wuling,
Une belle rencontre semble être inévitable.
Puis....
Une courte et agréable conversation.
Ce voyage à Wuling est signe de persévérance,
Mais aussi de souvenirs inoubliables.
Après cette montée, j’ai revu Luke, et plusieurs de ses amis, plusieurs fois à Taipei, la capitale taïwanaise. Malgré une certaine barrière de langue, nous somme rapidement devenus amis. Si bien qu’il a même organisé une sortie de groupe pour me reconduire jusqu’au traversier qui m’amènerait en Chine.
En quittant Taïwan, je savais qu’on resterait en contact.
Ce que je ne savais pas, c’est que mon ami décèderait dès le lendemain.
Luke représentait pour moi toute la beauté de Taïwan. Il avait une ouverture, une énergie et une bonté hors du commun. Il avait la tête pleine de projets et sautait sur chaque occasion d’apprentissage. Et n’attendait pas à plus tard pour vivre et c’est peut-être pour ça qu’on s’entendait si bien.
Luke, merci pour tout. Pour ta famille, pour tes amis… et pour toi si tu m’entends quelque part, la voici, notre dernière sortie à vélo.
C’est une chose de partir à l’aventure seul ou en couple, c’en est une tout autre que de s’embarquer en cyclotourisme accompagné d’enfants. J’ai parlé à quatre familles qui démontrent pourtant qu’avec un peu de préparation et d’adaptation, le vélo demeure la plus belle des façons de voyager et de grandir. Voici la troisième.
C’est une chose de partir à l’aventure seul ou en couple, c’en est une tout autre que de s’embarquer en cyclotourisme accompagné d’enfants. J’ai parlé à quatre familles qui démontrent pourtant qu’avec un peu de préparation et d’adaptation, le vélo demeure la plus belle des façons de voyager et de grandir. Voici la seconde.
C’est une chose de partir à l’aventure seul ou en couple, c’en est une tout autre que de s’embarquer en cyclotourisme accompagné d’enfants. J’ai parlé à quatre familles qui démontrent pourtant qu’avec un peu de préparation et d’adaptation, le vélo demeure la plus belle des façons de voyager et de grandir. Voici la première.
Les années à pédaler les routes du monde s’entassent dans ma tête et dans mes jambes. Si la première année était celle de l’adaptation et de l’apprentissage, les suivantes sont progressivement devenues une routine s’apparentant presque à un travail normal. J’ai dû à quelques reprises retrouver les raisons pour lesquelles je poursuivais ce chemin.
À partir d’une enfance sans électricité, Jeannette a par la suite vu et adopté toutes les technologies. En l’espace d’une vie, ses conversations passeront ainsi d’un téléphone à cornet à celles sur Facetime et autres Skype. En même temps, sa vie prendra quelques détours si importants que j’ai l’impression que ma grand-mère a vécu trois vies en une seule.
Est-ce possible pour une femme de voyager seule à vélo ? « Bien sûr que oui ! » m’ont répondu en chœur d’inspirantes cyclovoyageuses qui ont décidé de laisser flotter leurs cheveux aux quatre vents.
Est-ce possible pour une femme de voyager seule à vélo ? « Bien sûr que oui ! » m’ont répondu en chœur d’inspirantes cyclovoyageuses qui ont décidé de laisser flotter leurs cheveux aux quatre vents.
En roulant à travers le monde, je rencontre nécessairement des gens à tous les jours. Certains deviennent rapidement des amis avec lesquels je garde contact même après de tristes au revoirs. Luke Liu était l'un de ces amis.
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« Je n’ai jamais été un grand sportif dans ma vie, mais (...) J’ai suivi tes aventures à vélo tout au long de ton périple et cela m’a donné le goût de commencer à faire du cyclotourisme. »
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C’est une chose de partir à l’aventure seul ou en couple, c’en est une tout autre que de s’embarquer en cyclotourisme accompagné d’enfants. J’ai parlé à quatre familles qui démontrent pourtant qu’avec un peu de préparation et d’adaptation, le vélo demeure la plus belle des façons de voyager et de grandir. Voici la quatrième.