Je reviens à Hué, au centre du Vietnam, pour prendre des vacances de mes vacances. « Combien de temps penses-tu rester ? », me demande-t-on à l'hôtel. Une semaine, que je réponds. C'en sera finalement quatre !

Comment résumer en une photo et en une phrase des semaines ou des mois à traverser un pays ? C'est l'exercice auquel je m'essaie ici.

Réflexions de mon père André sur mon voyage et notre mois ensemble.

Pour la dernière ligne droite avec le paternel, nous nous accrochons les pieds dans un col surprise et avec la bureaucratie aéroportuaire vietnamienne.

Presque arrivés à la fin de ce mois avec mon père, nous entrons à Hué, au centre du Vietnam, et recevons quelques invitations.

Sur la frontière entre le nord et le sud du Vietnam, on découvre une vie difficile pour ses habitants. Et une résilience hors du commun.

Rouler en vélo au Vietnam, c'est essayer de trouver un équilibre entre les moments tranquilles et l'agressivité de la bruyante route. Mais en roulant en famille, cet équilibre se trouve plus facilement.

Le plan original était de rouler pendant un an. Pédaler 15 000 km de l'Angleterre au Vietnam. Quelque part en chemin, j'ai plutôt décidé de poursuivre ma route. Et de faire le tour du globe.

Sur l'île paradisiaque de Cat Ba, j'ai l'air d'un touriste. Mais pas vraiment pour les bonnes raisons !

Après un voyage de 35h, trois vols et de longues escales, mon père débarque à 1h du matin à l'hôtel d'Hanoï où je l'attendais patiemment. Père et fils passeront janvier à rouler au Vietnam.

La route du nord du Vietnam est plissée, remplie d'animaux et d'enfants curieux. Je m'y promène entre les vallées, cherchant les fameuses montagnes remodelées pour la culture du riz.

« Est-ce possible de faire un voyage cycliste en tant que femme seule ? » Faith Addison le fait présentement et m'aide à répondre à cette populaire question.

Comme vous le savez, j'écris ces chapitres avec quelques semaines de retard. Laissez-moi donc vous raconter où j'ai passé mon Noël !

Comment on prépare le rat pour le manger, comment on fabrique du tissu, et comment des Québécois me reconnaissent. Tout ça dans ce chapitre!

Après Vang Vieng, je traverse des villages extrêmement pauvres, jusqu'à atteindre le havre de Luang Prabang, d'où je tomberai sous le charme d'immenses boules d'amour.

Je passe le Mekong, de la Thaïlande au Laos, par le pont de l'amitié. Ça augure bien pour ce magnifique pays dont je ne connais encore rien.

C'est la phrase qui me vient en tête en passant la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande. Ce qui est rigoureusement exact, c'est bien un autre pays ! Mais c'est surtout un bond de géant dans le temps.

Fred et moi poursuivons notre route dans la campagne birmane. On continue de faire face à beaucoup de difficultés mais les sourires et la gentillesse commencent à percer ma carapace.

Tous les textes recommandant des destinations comportent toujours la raison « pour les gens ». J'ai moi-même vanté ici les habitants de certains pays que j'ai traversés. Mais les Birmans sont sans conteste dans une classe à part.

À chaque pays, je me dis que le prochain sera plus facile. Je commence à penser qu'il n'y en aura pas de facile...!